Le retour de la chanteuse Annkrist, à Brest, 20 ans après
Annkrist, c’est une voix qui a marqué les esprits dans les années 70. Une voix qui s’est tue avec le temps. Elle revient à Brest, Douarnenez et Rennes.
« Sa voix a quelque chose de magique, très rare. » Jean-Luc Porquet, journaliste au Canard enchaîné, a encore des frissons quand il parle d’Annkrist. Le premier disque de la chanteuse est resté gravé à jamais dans sa mémoire. « C’était un coup de génie. J’avais adoré les deux suivants : Tendre est ma nuit et Batik original. » La route des étoiles, La rue mauve, Loupi-Loupo… Les titres trottent toujours dans sa tête même si le silence a enveloppé la chanteuse, aujourd’hui âgée de 73 ans, qui vit à Paris.
« Sa voix a quelque chose de magique, très rare. » Jean-Luc Porquet, journaliste au Canard enchaîné, a encore des frissons quand il parle d’Annkrist. Le premier disque de la chanteuse est resté gravé à jamais dans sa mémoire. « C’était un coup de génie. J’avais adoré les deux suivants : Tendre est ma nuit et Batik original. » La route des étoiles, La rue mauve, Loupi-Loupo… Les titres trottent toujours dans sa tête même si le silence a enveloppé la chanteuse, aujourd’hui âgée de 73 ans, qui vit à Paris.
Comme un vieux fan qu’il est, Jean-Luc Porquet a retrouvé la trace d’Annkrist. « Elle m’a offert ses deux derniers albums, des autoproduits, que je n’avais pas. Ils étaient introuvables. »
« Sa voix a quelque chose de magique, très rare. » Jean-Luc Porquet, journaliste au Canard enchaîné, a encore des frissons quand il parle d’Annkrist. Le premier disque de la chanteuse est resté gravé à jamais dans sa mémoire. « C’était un coup de génie. J’avais adoré les deux suivants : Tendre est ma nuit et Batik original. » La route des étoiles, La rue mauve, Loupi-Loupo… Les titres trottent toujours dans sa tête même si le silence a enveloppé la chanteuse, aujourd’hui âgée de 73 ans, qui vit à Paris.
Comme un vieux fan qu’il est, Jean-Luc Porquet a retrouvé la trace d’Annkrist. « Elle m’a offert ses deux derniers albums, des autoproduits, que je n’avais pas. Ils étaient introuvables. »
Un premier album sorti en 1975
Au fil de la conversation, il lui soumet l’idée de ressortir ses disques. Au début, elle n’est pas partante. Et finalement, elle a dit oui. Un peu avant Noël, Jean-Luc Porquet a réussi à sortir un beau coffret, avec des dessins de Wozniak, fidèle compagnon du Canard enchaîné. Un bel objet qui réunit ses cinq albums, en 38 chansons, avec des inédits. Les disques sont partis comme des petits pains. Un livre, paru en 2021 aux éditions Goater et signé Jean-Claude, a rencontré un franc succès.
Un signe qu’ici, on ne l’a pas oubliée, la jeune femme qui, durant son adolescence, vivait dans le quartier du Polygone à Brest. Là où « les garçons y sont plus beaux qu’ailleurs, les filles un peu plus belles, de la beauté d’Esmeralda. »
Elle chantait partout ou elle pouvait : au stade de foot, dans les kermesses. Dans les années 70, elle a rejoint Névénoé, un collectif d’artistes basé à Morlaix, où elle fait la rencontre de la harpiste Kristen Nogues, avec qui elle formera sur scène un duo très soudé. En juillet 1975, sort son premier album. Elle a chanté avec Tri Yann, Glenmor, Servat.
Par la suite, plus grand-chose. Annkrist reste un écho, une voix, une figure. Son dernier concert, c’était au Quartz, à Brest, le 24 juin 2003.
Elle revient à Brest, samedi 21 janvier, promener son spleen et flâner son blues pas loin de l’arsenal. « Avant qu’il ne soit trop tard, il faut rentrer à l’arsenal/La nuit se marre face à l’entrée principale. Faut se prendre à la gorge, de chaque bord être autant/La batterie 7 regorgera de chiens, de loups gisants. »
- Samedi 21 janvier 2023, à 17 h, chez Dialogues-Musique, à Brest. Elle sera exceptionnellement accompagnée aux claviers par Jacky Bouillol, que l’on entend dans les albums Tendre est ma nuit, Batik original, Bleu cobalt et Ange de nuit…
- Dimanche 22 janvier, à 17 h, au café-librairie Les Métamorphoses, à Douarnenez.
- Le jeudi 26 janvier, Ã 19 h 30, Ã la librairie Comment dire, Ã Rennes.