Annkrist qui chantait si bien pour se battre, nous revient 20 ans après, Télérama, Ouest-France, Lundi Matin.
Les Echos racontent le Kazakhstan, dont l’électricité n’a pas suffit à ses usines à crypto-monnaies. La revue Bastille livre un conte de Noël sur des marcheurs de village qui sans bouger s’en vont au paradis. La revue Zadig raconte un cancer qui a cédé à une grossesse, par la liberté d’une femme. On parle d’une chanteuse…
Que l’on n’entendait plus depuis vingt ans et dont la voix revient maintenant, et aussi dans Télérama son visage septuagénaire sillonné de rides -infiniment beau. Elle s’appelle Annkrist, de son vrai nom Annick-Christine Le Goaer, fille de marin, qui il y a un demi siècle surgissait du quartier du Polygone de Brest, près des baraques où se mêlaient les oubliées des trente glorieuses, blousons noirs ouvriers gitans ; elle avait grandi au son des goualantes ouvrières, et dès son premier disque -elle avait alors doux visage plein, robe à fleur, chant tellurique sorti du granit- elle chantait l’arsenal où la nuit se marre, et le port militaire, les gars des destroyers avec leur coeur qui coule, et une prison de femme, la prison 101…
Et ce chant de prison, les hommes à la Santé à Paris le reprirent à leur compte et l’entonnèrent en révolte au point que l’administration finit par l’interdire….
À écouter ici :
Vous pouvez lire la suite de l’article sur le site France-inter.fr – Claude Askolovitch – La revue de presse